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Artisanal et industriel Commercial Communautaire Domestique Religieux |
Québécoise
Catégorie: Domestique
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Historique: La maison québécoise est sobre ou néo-classique, simple ou décorée suivant les moyens dont disposent les propriétaires. L'architecture domestique au Québec est en mutation dans la première moitié du 19e siècle. Les maisons sont plus grandes, mieux construites, elles intègrent l'utilisation de nouvelles techniques et surtout elles sont souvent ornées au goût du jour. Une variété de courants stylistiques et architecturaux apparaissent au Bas-Canada et influencent petit à petit la maison en milieu rural. Le renouveau classique qui inspire l'architecture anglaise et anglo-américaine a aussi ses répercussions sur la maison québécoise. Le décor reprend donc souvent les formes et motifs de l'antiquité gréco-romaine. Le prolongement des avants-toits au-dessus des galeries est inspiré du mouvement pittoresque ouvert sur la nature et au monde qui l'entoure. Cette nouvelle forme de toit, une courbe très élégante, définit tout particulièrement la maison québécoise du 19e siècle. Certaines maisons gardent leur sobriété au niveau du décor, d'autres évoluent et sont modifiées au cours des siècles et s'inspirent des influences architecturales des autres styles à la mode. À voir: les fiches des maisons québécoises néo-grecques et Regency vous donnent des précisions sur les variantes possibles du même style. Plan au sol: rectangulaire, avec une annexe s'il y a lieu en L ou en T, détails Soubassement: maçonnerie de pierres avec cave à hauteur d'homme, détails Rez-de-chaussée: surélevé, détails Nombre d'étages: un étage sous comble, sauf pour les bâtiments importants, détails Mode de construction: pièces sur pièces, madriers sur le cant, comble à l'anglaise Revêtements des murs: le revêtement des murs est la planche à clin, avec planches cornières ou faux-pilastres d'angle; ou avec des planches d'angles en harpe de façon à imitier la pierre de taille. La maison est parfois revêtue d'une planche imitation de pierre de taille. Dans plusieurs cas, seule la façade possède de tels revêtements de planches et les autres murs plus sobres sont revêtus de planche verticale ou de bardeau de cèdre. La maison plus sobre est entièrement revêtue de bardeau de cèdre ou de planches verticales. Les maisons de pierre sont crépies et parfois revêtues de planches en partie, soit sur les murs les plus exposés aux intempéries. Toiture: à deux versants avec des avants-toits retroussés, détails Revêtements du toit: le toit est revêtu de tôle à la canadienne, de tôle à baguettes, ou de bardeau de cèdre. Souche de la cheminée: en maçonnerie de pierres liées au mortier de chaux, en briques, ou lambrissée en tôle comme la toiture, détails Lucarnes: lucarnes à deux versants droits, ou une lucarne-fronton centrale Portes: la porte est à panneaux assemblés ou à panneaux vitrés, parfois avec une imposte vitrée et des fenêtres latérales. La chambranle de la porte est simplement moulurée ou décorée de colonnes et d'une corniche plus élaborée. La porte est placée symétriquement au centre des fenêtres. La porte moustiquaire est décorée de quelques angles découpés, mais demeure tout de même sobre. Fenêtres: à deux battants avec des petits carreaux ou à deux battants avec grands carreaux, l'organisation des ouvertures est symétrique en façade, avec ou sans contrevents ou persiennes. Les chambranles des fenêtres sont sobres ou moulurées. Galerie: la galerie est en façade principale, au rez-de-chaussée, l'escalier est central ou latéral. Le garde-corps est à balustres tournés, carrés ou en fonte. L'avant-toit de la maison couvre parfois la galerie par un surplomb plus imposant en façade. Si le surplomb est trop grand, il est supporté par des poteaux. Sinon, le toit de la galerie est indépendant. Le décor de la galerie peut être simple, ou d'influence néo-classique. Autres éléments du décor: des éléments décoratifs sculptés ou découpés par des artisans de la région se retrouvent souvent sur les maisons. On retrouve par exemple des porches sculptés ou des motifs de barreaux de galerie de formes originales et particulières. |
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| Photographies anciennes: | ||
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Remarques: Photo 1 Les presbytères deviennent souvent des modèles pour les maisons des habitants du village. Celui de Sainte-Anne-de-La-Pocatière est une grande demeure avec un rez-de-chaussée surélevé, un étage plein et un étage sous comble. Les barreaux découpés de la galerie se terminent par une forme triangulaire, dans le haut et le bas, ce motif est très courant dans les environs de la Pocatière.
Photo 2 Le premier presbytère de Saint-Pacôme est localisé dans une maison québécoise à deux versants recourbés. Les murs sont en planches à clin, le toit est en bardeau de cèdre, mais celui de la cuisine d'été est en tôle à la canadienne.
Photo 3 La maison de Jules Lévesque, meunier, est à une maison de colon très simple et sans artifices. Une maison québécoise sans l'influence néo-classique du décor. Le toit est à deux pentes recourbées, les murs sont recouverts de planches verticales, le toit est en bardeau de cèdre, les fenêtres sont à petits carreaux à l'intérieur et à grands carreaux à l'extérieur. La porte est faite de planches assemblées. Les ouvertures ne sont pas placées avec un souci de symétrie.
Photo 4 L'Hôtel Victoria de Sainte-Anne-de-la-Pocatière a été mis au goût du jour avec sa galerie d'influence victorienne. Des lambrequins décorent la corniche de la galerie, les poteaux sont chamfreinés et peints de deux couleurs et les barreaux très découpés reprennent des motifs floraux.
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