Fiches techniques:

Les portes moustiquaires

La porte moustiquaire est simplement faite d’un cadre construit en assemblage de planches à tenons et mortaises. Des angles découpés décorent souvent les coins extérieurs de la partie réservée au moustiquaire, différents motifs simples ou complexes démontrent l’originalité de nos artisans. D'une manière générale, une porte moutiquaire à motifs simples s'accorde davantage avec les maisons de styles néo-classiques et les portes moutiquaires plus décorées, souvent d'influence victorienne, s'accordent mieux avec les maisons de la fin du 19e siècle qui ont des décors plus chargés.

Porte moustiquaire d'une maison québécoise néo-classique

Porte à panneaux avec un vitrage remplacé par un moustiquaire

Respecter l’intégrité:

La porte moustiquaire est intéressante et offre une option intéressante, en saison, pour remplacer la double porte utilisée en hiver. Il est important de bien conserver le modèle d’origine de la maison ou de s’inspirer de modèles observés sur le territoire. Il existe des modèles plus simples, d’autres plus classiques, et certains d’inspiration plus éclectiques. Il s’agit de choisir le modèle qui convient le plus au décor de la maison, s’il est simple, on choisira la simplicité et ainsi de suite.

Plusieurs interventions mineures peuvent remettre en état de vieilles portes moustiquaires, il existe des guides techniques pour aider les propriétaires à faire eux-mêmes ou faire exécuter les menus travaux d’entretien ou de réparation pour redonner aux vieilles portes une allure très respectable.

Alternatives: Un artisan spécialisé peut facilement faire une réplique exacte de la porte endommagée de façon à conserver le modèle exact de la maison. On trouve chez les quincaillers des portes moustiquaires neuves, par contre il importe de choisir notre modèle en fonction du style architectural de notre maison.

Porte moustiquaire neuve d'influence victorienne

Pour en savoir plus:

Les portes et les portes cochères. Guide technique no 5 . Maître d’oeuvre, Ville de Québec, 1989. 23 p.