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Catégorie: Fruits
Cerise de Montmorency: Fruit de grosseur moyenne, d'un rouge vif. Sa chair est jaunâtre, juteuse et acide lorsqu'elle manque de maturité, on la désigne souvent sous le nom de griotte.
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Fiche: Cerise de Montmorency
Description: L'histoire de la production fruitière dans la région de la Côte-du-Sud est colorée et toute particulière. À partir de la fin du 17e siècle, la progression de la colonisation se fait de plus en plus vers l'est. Les colons venus s'installer sur les terres en bordure du fleuve amènent avec eux les variétés cultivées dès les débuts de la colonie dans les environs de Québec. Le succès est immédiat. Chaque habitant entretient un petit verger qui lui permet de garnir sa table de fruits frais en saison et de conserver pour l'hiver sa réserve privée. Les terres fertiles de la région et le climat tempéré par l'humidité du fleuve sont des éléments-clés du développement de la culture fruitière. La popularité et les nombreux succès de cette culture sont attribuables en partie à l'activité de quelques précurseurs. L'action engagée et avant-gardiste d'hommes comme Auguste Dupuis et Jean-Charles Chapais a permis à la région de se développer une réputation fort enviable.
La diversité de la production fruitière du territoire du Kamouraska est remarquable: les pommes, les prunes, les poires, les cerises, les fraises, framboises, gadelles et autres petits fruits sont produits dans la région avec succès.
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Historique: Les cerises de la région du Kamouraska ont une réputation plus qu'enviable. Les variétés de Montmorency sont les plus courantes selon Jean-Charles Chapais qui possède plusieurs variétés dans son verger expérimental .
« Nulle part on ne trouve en haut de Québec, d'aussi belles et bonnes cerises que celles cultivées dans notre région de l'est du Québec. Les variétés cultivées à l'ouest, du moment qu'elles sont cultivées chez nous acquièrent un degré de qualité tellement supérieur qu'il les rend presque méconnaissables. Il y a cinq ans, un épicier de Québec me demanda si je pouvais lui indiquer chez qui il pourrait trouver des cerises de Kamouraska (...). Un peu plus tard il me dit les avoir exposées dans sa vitrine pendant quelques heures, et que pas moins de cent personnes, pendant quelques heures, étaient entrées chez lui pour les acheter, rien que pour leur superbe apparence. »
Extrait de Jean-Charles Chapais, Rapports de la Société de pomologie et de culture fruitière de la Province de Québec, 1901, p. 115.
Photo ci-contre: Musée du Bas-Saint-Laurent, Fonds PE, Martin, Voyage aux cerises à la Petite-Anse, Rivière-Ouelle. |
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Produits transformés: Les cerises de Montmorency sont utilisées en jus, gelées, confitures et boissons alcoolisées. |
Histoire d'entreprise: La conserverie de Sainte-Anne de la Pocatière
Une conserverie a vu le jour au début du siècle dans les bâtiments de l'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. La société coopérative de Kamouraska a construit cette fabrique pour mettre en conserve les prunes, les cerises et autres fruits. Mais, il semble que la prune soit celui qui été retenu principalement l'attention. En 1912, on rapporte que douze mille boîtes de conserves d'une pinte ont étés vendues. |
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