Description du type de paysage : Des îles enchanteresses Une vingtaine d'îles s'échelonnent devant le Kamouraska : l'Île-aux-Lièvres, l'Île Blanche, les îles du Pot-à-l'Eau-de-Vie et deux archipels, l'archipel des Pèlerins et l'archipel de Kamouraska. Au soleil couchant de l'été, s'étirant de Saint-André à Notre-Dame-du-Portage, l'archipel des Pèlerins donne à voir un spectacle teinté d'irréel. Dans l'humidité de l'air, les îles semblent suspendues entre ciel et mer, laissant surgir dans l'imagination des pèlerins en extase : le Petit, le Long et le Gros Pèlerin, le Pèlerin du Jardin et le Pèlerin du Milieu. Plus loin vers l'est, le Gros Pot, le Petit Pot et le Pot du Phare forment les îles du Pot-à-l'Eau-de-Vie. Des vigies pour la nuit Les îles serviront souvent d'abris pour les petits bateaux et leur équipage lorsque souffleront les tempêtes. Au XIXe siècle, des phares seront érigés sur plusieurs d'entre elles afin de prévenir les navigateurs de leur présence. Des gardiens de phare veilleront à les guider dans la nuit. Des bateaux-phares serviront aussi de vigies. L'un d'eux sera ancré près de l'Île Blanche, à l'entrée est du Kamouraska, là où commence l'estuaire. Pour la protection des îles Les îles du Kamouraska sont d'abord un refuge pour les oiseaux aquatiques, les phoques, les loups-marins, les petits pingouins. Elles sont aussi un lieu de nidification important pour les oiseaux migrateurs. Dans les années 1980, la Société Duvetnor deviendra propriétaire des Îles Pèlerins, de l'Île-aux-Lièvres et de deux des trois îles du Pot-à-l'Eau-de-Vie, avec mandat de préserver la faune des îles. L'organisme ajoutera un volet touristique en offrant des croisières autour des îles et en restaurant l'ancien phare du Pot-à-l'Eau-de-Vie de façon à l'intégrer à son programme d'interprétation. Extrait de: ''Kamouraska, raconte-moi le doux pays!'' CLD du Kamouraska, Opération Héritage Kamouraska.
Paysages riverains :
Conditions naturelles : Un paysage millénaire Sur la route du fleuve Saint-Laurent, une multitude de petites îles accrochent le regard. Elles ressemblent comme des soeurs à ces buttons émergeant de la plaine kamouraskoise, les monadnocks. Modelées par les glaciers et par l'érosion, les crêtes rocheuses jaillissant de la terre et des eaux sont des témoins millénaires de la mer de Goldthwait ou de Champlain. La dernière glaciation terrestre aurait duré près de 60 000 ans, la glace recouvrant l'Amérique du Nord jusqu'au Wisconsin. Écrasant le sol, les glaciers labourèrent le territoire, façonnant un nouveau paysage. Puis le réchauffement de l'atmosphère entraîna une longue période de déglaciation, l'eau envahissant progressivement les basses terres de la région. Il y a un peu plus de 10 000 ans, elle atteignait près de 200 mètres au-dessus du niveau actuel. Libérée du poids des glaciers, la terre s'est peu à peu relevée. Au fil des millénaires, la mer s'est retirée, d'anciennes îles devenant collines, et une série de terrasses surgissant dans la plaine, témoins des divers stades de rajustement de la croûte terrestre et du retrait des eaux. Extrait de ''Kamouraska, raconte-moi le doux pays!" CLD du Kamouraska, Projet Opération Héritage Kamouraska.
Zone image :
Enjeux et mesures d'amélioration : Les percées visuelles sur les îles de la région du Kamouraska sont des éléments majeurs à préserver. La faune et la flore de l'archipel des îles Pèlerins, de l'île aux Lièvres et du Pot-à-l'eau-de-vie font déjà l'objet de protections et de mises en valeur par la Société Duvetnor. Par contre, les belles vues d'ensemble des îles, le long des routes panoramiques de la région, mériteraient une protection particulière au niveau de l'affichage pour éviter de détruire les paysages naturels et l'harmonie du milieu.